News

En 2022, Oli Bayliss, 18 ans, disputera sa première saison en Championnat FIM World Supersport sous les couleurs du Barni Racing Team. Ducati retrouve le WorldSSP en alignant la Ducati Panigale V2. 

 

La campagne 2022 ne sera pas la première incursion d’Oli sur la scène mondiale, puisqu’il a déjà fait une wildcard lors du Round d’Australie 2020. Depuis, l’Aussie évolue sur ses terres en catégorie Superbike et il occupe actuellement la cinquième place du classement à une manche de la fin.

 

Troy Bayliss, qui a coiffé les titres WorldSBK en 2001, 2006 et 2008, s’est dit ravi de l’arrivée de son fils en WorldSSP pour 2022 au guidon d’une Ducati, tout en admettant avoir hâte de retrouver le paddock. « C’est assez excitant pour nous, surtout pour Oli, mais aussi pour notre famille, dit-il. Oli a été élevé dans le milieu de la course et il a fait tout ce qu’il fallait ; il a fait du dirt track et du motocross, du karting et désormais il roule en vitesse. Nous l’avons fait évoluer sur une courbe d’apprentissage importante du Supersport 300 au Supersport et maintenant en Superbike. C’est génial de rejoindre le Barni Racing Team sur la Panigale V2 et de revenir en mondial. J’ai vraiment hâte de retrouver le paddock, je serai sans doute présent dès le début, car il ne se souvient même pas d’avoir été à l’étranger lorsque je courais, et il vient tout juste d’avoir 18 ans. »

 

« Je ne voudrais pas l’envoyer tout seul, je tiens juste à lui donner un coup de main et l’aider à s’adapter. Nous avons été ensemble sur les circuits pendant longtemps, donc je ne veux pas être un père trop envahissant, mais je veux être là pour le soutenir et être son père et sa mère pendant un certain temps, car Kim ne peut pas venir au début. Dans l’ensemble, c’est une bonne nouvelle pour Oli puisqu’il vient de finir l’école. Nous aurions pu être en Europe il y a quelques années, mais nous avons dû terminer l’école, régler quelques détails et maintenant il est très impatient de s’y mettre. Le plus cool, c’est qu’il commence sur un bicylindre, une machine sur laquelle j’ai terminé. »

 

Le retour des Bayliss coïncide avec celui de Ducati en WorldSSP pour la première fois depuis 2007. C’est une annonce qui perpétue l’histoire des Bayliss et de Ducati. « Être embarqué avec la famille Ducati, bien sûr, c’est notre histoire, donc tout est logique, a avoué la légende du WorldSBK. Ce sera génial d’avoir un Australien de retour dans cette catégorie. Nous sommes ravis de lui donner un coup de pouce et de voir où il en est ; il a très bien roulé, il est en train de devenir rapide, il aime la course et l’entraînement, donc je pense qu’il va prendre du bon temps. Ce ne sera pas facile, il aura beaucoup de nouveaux circuits à apprendre, mais il est capable de s’en sortir. Je tenterai de lui trouver une moto pour qu’il puisse s’y habituer avant d’aller en Europe pour les essais. Avec un peu de chance, la seule chose qu’il aura à apprendre, ce sont les circuits. »

 

Malgré l’expérience d’Oli sur une Ducati Panigale V4 R en Australie, les objectifs pour sa première saison en mondial sont réduits au minimum selon Troy. « Nous ne fixons pas vraiment d’objectif ; il sait ce qu’il veut faire, et il veut juste être compétitif et gagner. Il est assez intelligent dans sa façon d’aborder les choses, vous pouvez facilement vous précipiter. J’espère qu’avec quelques conseils de ma part et de celle de l’équipe, nous pourrons le garder sous contrôle, afin qu’il ne soit pas trop impatient. Je l’ai formé pour être sur une Superbike et il peut la maîtriser sans problème. Cependant, avec certaines des personnes qui m’ont aidé, nous nous sommes dit que nous ne devrions pas le lancer directement sur le Superbike. Je ne dis pas que ce sera plus facile en Supersport, mais je pense que ce sera une bonne étape vers le Championnat du Monde, et c’est une bonne façon d’y aller. »

 

Les parallèles se poursuivent entre les premiers pas de Troy et d’Oli grâce à un sponsor qui les accompagnera en WorldSSP et qui a également aidé Troy à s’installer en Grande-Bretagne en 1998. « Un type appelé Darryl Healey nous a emmenés, Kim et moi, d’Australie vers sa structure privée en Grande-Bretagne en 1998, GSE Racing. En fait, il était mon manager en quelque sorte, mais aussi un ami, et il a aidé Oli en tant que sponsor personnel depuis nos débuts. Darryl est toujours impliqué dans tout ça, et je pense que vous verrez qu’il est aussi impliqué dans l’équipe, donc c’est génial de le compter parmi nous aujourd’hui. »

 

Regardez la finale de la saison 2021 du WorldSBK GRATUITEMENT en vous inscrivant au VidéoPass !